Publication du rapport « Infrastructures du numérique de confiance : un enjeu stratégique pour les territoires »

Souvent appréhendé à travers l’échelon national et/ou européen, le sujet de la souveraineté numérique paraît un enjeu lointain pour les collectivités.

Pourtant, celles-ci sont concernées au premier chef au regard des problématiques en lien avec le développement économique, l’attractivité, le bon fonctionnement et la pérennité de leurs infrastructures de réseaux, notamment à l’heure de l’émergence des smart territoires.

C’est conscient de cette problématique que CALIF a travaillé de concert avec la Digital New Deal – think tank dont l’ambition est de créer un « Internet des Lumières, européen et humaniste », présidé par Olivier Sichel et dirigé par Arno Pons – et co-rédigé un rapport au titre évocateur : « Infrastructures du numérique de confiance : un enjeu stratégique pour les territoires ».

Pour ce faire, plus d’une vingtaine de personnes ont été auditionnées, à l’instar de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, Laure de la Raudière, présidente de l’ARCEP, Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI ou encore Paul Duan, fondateur de Bayes Impact.

Ces auditons ont été menées en lien avec les 10 membres qui ont composé le comité de pilotage de ce rapport, répartis en 3 collèges (collectivités, personnalités qualifiées, associations), et qui nous ont accompagné pendant la réalisation de ce travail. Il s’agit d’une vraie innovation dans la manière de mener les travaux d’un think-tank puisque habituellement, les experts sont auditionnés alors que dans le cas présent, ils ont aussi pu contribuer aux travaux, les ont challengé, sont intervenus durant les auditions.

« Une infrastructure de confiance, c’est une capacité à maîtriser l’indépendance d’une architecture, et la capacité à la défendre » nous a indiqué Guillaume Poupard lors de son audition.

Cette déclaration structure le plan de ce rapport :

  • Défendre nos infrastructures numériques, c’est renforcer nos capacités en cybersécurité, pour les entreprises comme pour le régalien ; c’est aussi protéger économiquement nos atouts face aux assauts des géants du net
  • Maîtriser nos infrastructures numériques, au niveau local, c’est introduire des tiers de confiance dans des relations parfois compliquées entre puissance publique, entreprises et citoyens ; c’est aussi imaginer une maîtrise garantie par la participation du plus grand nombre pour empêcher la privatisation de services numériques d’intérêt général.

Pour découvrir nos travaux, c’est ICI !

CALIF remercie l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de cette note